Kassandre est en conflit permanent avec ses parents, des gens de la haute société qui voudrait qu’elle arrête les tatouages, la musique heavy metal et les folies. Pour sa soirée d’anniversaire, tout le gratin a été invité et l'adolescente a été bien avertie qu’elle devait faire profil bas, au risque que sa meilleure amie, Mina, fille d’une domestique, en subisse les conséquences. Mais Kas ne peut résister à l’attrait du scandale et elle entraine Mina dans une folle échappée… qui se terminera dans un pensionnat suisse fort surveillé. C’est là qu’elle subira un test sanguin qui déclenchera la suite des choses. En effet, des forces malveillantes surveillent les banques de données et réagissent instantanément puisque l’ADN de Kas est particulier, tout comme celui de Mina et de Georg, un autre adolescent qui croisera bientôt leur route. Ils sont les fils de la Génération K, des Génophores. Précieux pour certains, à tuer à tout prix pour d’autres…
Roman fantastique entrainant le lecteur dans un récit rythmé par de nombreux rebondissements, ce premier tome de la série Génération K met la table pour une intrigue complexe qui vise les lecteurs avancés.
Après avoir ravi de nombreux lecteurs avec les Autodafeurs, Marine Carteron revient dans un style tout aussi accrocheur avec ce livre. Après un début mystérieux qui place le décor, les chapitres suivants sont plus lents et le personnage de Kassandre, plus rêche, peut être difficile à apprécier. Il faut donc un peu de persévérance avant de découvrir la force du récit. Mais cette façon de mettre en scène des personnages entiers, fougueux, sert l’ensemble et on finit par trouver que l’adolescente rebelle a des qualités qui en font une héroïne vraiment intéressante. À ses côtés, Mina parait d’abord plus effacée, mais leur séparation lui permet d’obtenir des scènes plus fortes. Pour compléter le trio, Georg est celui qui entre le plus tôt en contact avec ses pouvoirs et est aussi le plus accessible. L’alternance entre leur histoire rythme l’ensemble et appuie le suspens. L’intrigue est donc réussie. Toutefois, une fois la dernière page tournée, c’est surtout la plume de Marine Carteron qui reste en tête, avec la critique sociale qui se cache dans plusieurs répliques, sa façon de toucher à plusieurs émotions bien réelles à travers un récit de l’imaginaire. À lire.
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Merci beaucoup, je transmettrais à Kassandre (sans A ;-) )
Bises
Marine Carteron