Attention, ce livre est le deuxième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier : Saison 1.
Écoutez Marie-Aude Murail en lire un extrait :
Dans sa vie privée, Sauveur passe du temps avec son fils, Lazare, tente de créer une famille recomposée avec Louise et prend soin de Gabin, ancien patient de 17 ans qui, puisque sa mère est hospitalisée, squatte la chambre d’ami de son thérapeute plutôt que d’être laissé seul à lui-même.
Dans sa vie professionnelle, Sauveur tente d’apporter son soutien à Blandine, 12 ans, hyperactive passionnée de poupées Pullip, à Ella, 13 ans, qui préfère s’habiller en garçon, à Samuel, 16 ans, qui ne comprend pas que ses tentatives de séduction soient des échecs et a de sérieux problèmes avec sa mère, à Gervaise Germain, Martiniquaise qui a développé de sérieux TOC de propreté, et à Alex et Charlie, deux femmes qui aimeraient bien avoir une enfant.
Dans la lignée du premier tome, la Saison 2 de Sauveur et fils aborde les thèmes de la famille sous tous ses angles, de la confiance en soi, de la définition de soi et d’adolescence, mais aussi d’autres, plus lourds, liés aux thérapies.
Lisez l'entrevue que l'auteure m'a accordée !
Après un premier tome déstabilisant, mais hautement accrocheur, Marie-Aude Murail poursuit dans la même lignée avec cette Saison 2 dans laquelle on replonge comme si on avait tout juste quitté la première. On retrouve certains personnages, on en découvre d’autres, adolescents et plus âgés, tous colorés. La Martiniquaise persuadée d’avoir été « quimboisée » depuis qu’elle a développé des TOC de propreté est savoureuse et le personnage de la jeune mythomane qui dit s’appeler tantôt Pénélope Motin, tantôt Margaux Bagieu (on aime les clins d’œil) ne sont que deux exemples parmi le florilège de personnages. Il y a en effet beaucoup de monde dans ces pages et, sous la plume d’un auteur moins expérimenté ça pourrait devenir une catastrophe, mais Marie-Aude Murail sait ce qu’elle fait et, même en promenant son lecteur d’un point de vue à un autre et en alignant les thérapies tout en ne perdant pas de vue la Vie Privée de Sauveur et en prenant même de temps de donner des nouvelles de Gustavia, elle ne perd jamais le fil. Cette cacophonie est en fait cette de la vie réelle et est d’une grande authenticité.
Le petit plus? L’auteure a planté certains éléments au fil du récit, des détails qui mettent la table pour une suite haute en couleur. On l’attend avec impatience.
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