Attention ! Ce livre est le deuxième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier : Ma vie de gâteau sec.
Louane a changé d’école. A remplacé la danse par l’art dramatique. Et tente d’oublier Théo, parti autour du monde, qui a mis fin abruptement à leur histoire d’amour pour en revenir à l’amitié. Mais tout ça fait beaucoup à gérer pour une anxieuse, d’autant qu’elle se retrouve à devoir défendre un rôle principal dans la pièce montée par son groupe et est bientôt ciblée par des attaques vicieuses sur Internet. Heureusement qu’elle peut compter sur Alice, sa meilleure amie, et leur nouvelle devise pour garder la tête hors de l’eau : « Je suis belle en short. Je sens aussi bon qu’un coquillage rose. Je suis aussi brillante que Marie Curie. Et dans n’importe quelle situation, je dois ME respecter. »
Élizabeth Baril-Lessard parle d’adolescence, de reconstruction, d’amitié, d’amour et de cyberintimidation dans ce deuxième tome qui poursuit dans la veine du premier, Ma vie de gâteau sec, les deux romans étant fluides et aérés, accessibles à tous les lecteurs malgré la structure temporelle déconstruite.
Élizabeth Baril-Lessard relève le défi du deuxième tome en continuant de parler d’adolescence avec acuité, sensibilité et pertinence tout en se renouvelant, son héroïne vivant de nombreuses nouvelles aventures.
Si Théo ne joue plus le rôle du psychologue, parti en voyage autour du monde, la meilleure amie de Louanne est plus présente (j’ai d’ailleurs un amour particulier pour leur devise) et l’arrivée de l’héroïne dans une école différente, concentration art dramatique, permet l’entrée de nouveaux personnages, comme Olivier, qui la sort de la zone de confort, et Alexie, avec laquelle l’autrice a pu explorer plusieurs thèmes.
À travers le récit des péripéties de Louane (qui a encore une capacité hors norme à se mettre dans des situations impossibles en disant systématiquement la mauvaise phrase), on retrouve la langue colorée de l’autrice, qui remplit ses pages d’humour grâce à ses comparaisons originales et sa façon bien à elle de voit la vie. S’il y a certaines facilités dans le récit, notamment en ce qui a trait au traitement de la cyberintimidation et de sa conclusion un peu trop rose, la lecture est fluide et captivante jusqu’à la finale, pour le moins frustrante. Oui, il va falloir lire le tome 3 et heureusement il est sorti : Ma vie de jujube doré !
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