Ma vie de jujube doré

Attention, ce livre est le troisième de la série ! Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier : Ma vie de gâteau sec.

Le retour de Théo n’a pas réussi à briser l’équilibre de Louane, mais cette dernière année de secondaire s’annonce riche en bouleversements. Entre son agresseur qui envahit son univers scolaire, un nouveau cours de théâtre dans lequel elle se fait rapidement une ennemie et son cœur qui balance toujours, rien n’est évident. Et devant la pression, son corps montre des signes inquiétants qui ne lui facilitent pas du tout la vie !

Dans la ligne des deux premiers tomes, Ma vie de jujube doré explore le quotidien d’une adolescente qui vit avec de l’anxiété et doit apprendre à la gérer. Pour tous les lecteurs.

L’avis de Sophie

Ce fut un grand plaisir encore une fois de retrouver l’écriture follement colorée d’Élisabeth Baril-Lessard, une autrice qui crée des images qui semblent vraiment étranges (attendez qu’on parle de la soupe à l’eau), mais qui ont du sens (même si parfois il faut y revenir deux reprises) et contribuent à donner à Louane toute sa couleur et son intensité. Encore une fois, j’ai découvert avec joie les titres des chapitres et je me suis laissé emporter dans cette histoire qui dédramatise l’anxiété à l’adolescence (sans jamais en diminuer l’importance) et montre une héroïne qui doute parfois, qui fonce souvent pareil et qui trouve sa voie.

Dans ce tome, Louane perd connaissance à quelques reprises à cause de son anxiété et cette fois elle comprend qu’elle doit aller voir un psy, même si ça coute cher. J’avais noté dans mon premier billet sur cette série que ça me semble être une étape importante (parfois on a besoin d’un regard extérieur pour mieux se comprendre) et que je trouvais étrange que l’adolescente n’en consulte pas, mais c’est habilement amené ici. J’ai aussi beaucoup aimé voir comment l’autrice revient sur l’agression subie au tome 1 avec le retour du personnage d’Elliott, et l’impact que cette situation a eu sur Louane (certains pourraient penser qu’un seul baiser forcé ne change rien, mais ça conditionne toute la suite). La rédemption d’Elliott est toutefois un peu rapide. J’aurais aimé qu’il parle de ce qui l’a amené à faire son bout de chemin, disons, et ça détonne avec le reste qui est plus lent, plus introspectif aussi. N’empêche, ce fut une lecture plaisir et j’ai hâte de me plonger dans la suite !  

Merci aux éditions Les Malins pour le service de presse !