Les éblouissants

Lilah a toujours été la timide du groupe, celle qui s’efface devant sa meilleure amie, Dylane. Mais quand cette dernière et son copain se séparent, et surtout quand Ben se rapproche de Lilah, l’adolescente s’autorise enfin à entrer dans la lumière. À vivre cet amour même s’ils jouent la discrétion auprès des autres. Toutefois, alors qu’ils sont au chalet, occupés à chercher des framboises, une explosion violette entraine toute la bande d’amis dans une réalité parallèle : un monde dans lequel ils deviennent de nouvelles versions d’eux-mêmes, éblouissantes, lumineuses, appartenant à une cité dont ils doivent rapidement découvrir les codes s’ils veulent y survivre. Chacun cherche sa place, se redéfinit. Lilah elle-même change, démontre un sang-froid et une maitrise qui font en sorte que la chef de la ville lui octroie le rôle de capitaine de son équipe. Mais recommencer sa vie sans penser au passé est difficile et quand Ben sombre dans le coma suite à une attaque lumineuse, Lilah cherche des façons de le garder près d’elle…

Les éblouissants est un récit de science-fiction qui s’intéresse de près à la relation forte qui unit Lilah et Ben. À travers ses pages, Eve Patenaude remonte le fil de leur histoire, alternant entre aventure et émotions. Pour les lecteurs intermédiaires.

L’avis de Sophie

Près de dix ans après Les pulsars, Eve Patenaude retourne dans la science-fiction, mais toujours avec la douceur qui la caractérise. Ainsi, si l’univers des Éblouissants dans lequel basculent ses personnages offre plusieurs possibilités et permet des scènes d’action remplies d’adrénaline alors que Lilah et ses amis rejoignent la brigade défensive de la ville et doivent lutter contre des attaques lumineuses, le cœur du livre est la relation entre Lilah et Ben. C’est le lien fort qu’entretient l’héroïne avec son amoureux qui sert de fil rouge à ce récit qu’elle raconte directement à celui qui fait battre son cœur alors que ce dernier est plongé dans un état comateux, puis végétatif. Ça en fait une lecture particulière, intimiste malgré la lutte contre les tentacules de lumières violettes qui fleurissent dans la ville et menacent ses habitants. On est sur une ligne mince entre romance et fiction, entre action et sentiments. Et si l’autrice met en scène des adolescents et que le début ou encore la relation entre Lilah et sa meilleure amie appartiennent bien à cet âge plus impulsif, le ton est souvent plus posé, mature. Si ça ne plaira pas à tous, c’est le genre de livre doux qui se lit bien sous une couette, devant un foyer ou avec un chocolat chaud.  

Merci à Bayard Canada pour le service de presse !