Les enfants des Otoris – Les guerriers orphelins

Régnant maintenant sur le royaume, sire Saga perd peu à peu la tête et ses décisions cruelles ne font pas l’unanimité. Si Sunaomi, neveu de feu Takeo, a été condamné à finir sa vie comme moine, le sang des Muto coule dans ses veines et quand le mystérieux Hisao crée des statuettes, il arrive à leur donner vie. Un pouvoir qui pourrait l’aider… mais aussi lui nuire lorsque la Tribu se mettra à sa recherche…

Bien que publié à part de la série du Clan des Otori, comme une suite qui peut se lire indépendamment, ce roman s’appuie sur tout ce qui a été mis en place précédemment et peut être vraiment complexe à comprendre pour ceux qui n’ont pas lu la série principale. Dans tous les cas, c’est un roman pour les grands lecteurs !

L’avis de Sophie

Je dois commencer ce billet en disant que j’ai déjà lu le premier tome du Clan des Otori, il y a un bon moment déjà, mais que je ne m’en souvenais pas au moment de tourner les premières pages de celui-ci et ça m’a créé bien des soucis de compréhension. En effet, Lian Hearn met en scène de très nombreux personnages dans son roman et on dirait que plusieurs sont déjà connus des lecteurs fans de la série si bien qu’hors la liste présentée en fin d’ouvrage, il n’y a que très peu de mise en contexte. Et qu’on s’y perd. Mon premier conseil, si vous ne connaissez pas cette série, c’est donc de revenir à l’originale afin de profiter davantage de celle-ci.

Mais si vous êtes curieux, sachez que oui, l’histoire est à la hauteur. Remplie de personnages à multiples facettes (bien que vos préférés du cycle précédent risque de vous manquer), l’intrigue est constituée d’une suite de boucles qui explorent différents paysages, différents cercles, au fil des alliances, des quêtes, des trahisons, des souvenirs, de la folie qui, parfois, en emporte certains. C’est tortueux par moments, le fantastique manque peut-être un tout petit peu d’assise solide, mais c’est bien fait et tout à fait addictif pour ceux qui sont intéressés par l’époque du Japon médiéval. On n’en veut donc pas à Lian Hearn de proposer un autre cycle !  

Merci aux éditions Gallimard pour le service de presse !