En sortie scolaire dans Carcassonne, Léo est forcé de faire équipe avec tous les laissés pour compte de sa classe, ce qui ne fait pas du tout son affaire, lui qui préfère se tenir avec les plus populaires. Il n’a toutefois pas le choix et, alors qu’ils cherchent les indices du jeu de piste, son équipe et lui croisent la route d’une femme étrange qui les incite à visiter le Musée des tortures. S’ils résistent à son invitation, ils se rendent bien compte qu’ils semblent tourner en rond et que tous les chemins mènent à cette sombre ruelle. C’est ainsi qu’ils décident d’y entrer… et de faire face à l’horreur.
Publié dans la collection Hanté, ce court roman propose une incursion dans les techniques de torture du Moyen-Âge avec une intrigue qui joue sur la vengeance, la folie, l’Histoire. Il peut rejoindre un large public !
Rachel Corenblit invite ses lecteurs à s’enfoncer dans un labyrinthe à la rencontre d’instruments de torture médiévaux dans ce roman qui joue sur l’extraordinaire et met aussi en scène une femme maléfique dont la vie semble liée à celles d’âmes damnées en quête de vengeance. Intense, vous dites ? C’est en effet un mot qui définit bien ce récit, qui démarre plus lentement, permettant à l’autrice de présenter ses personnages et les liens qui les unissent, avant de prendre de la vitesse dès l’entrée dans le musée. Est-ce qu’on est effrayé ? Pas forcément, mais il y a quelque chose d’anxiogène qui se déploie dans ses pages alors que la visite du musée dégoute rapidement et que les choses dérapent. Difficile d’ailleurs de déposer le roman avant la fin, qui reste ouverte, mystérieuse, ce qui convient parfaitement à l’ambiance générale et fait en sorte que ce livre correspond quelque part à la définition classique du fantastique : un cadre inquiétant qui suscite la peur tout en demeurant dans le domaine de l’inexpliqué
Le petit plus ? Rachel Corenblit fait progresser son intrigue en poussant ses personnages dans une situation de plus en plus effrayante, mais aussi en développant leur caractère, en explorant leurs relations. Ainsi, la psychologie n’est jamais loin et, à travers le récit, elle parle d’adolescence, de différence et d’amitié !
À noter, les livres de la collection Hanté portaient un logo « 10 ans et plus » sur la quatrième de couverture, mais ils indiquent dorénavant « 12 ans et plus », ce qui est une bonne chose. En effet, ces récits ont vraiment un potentiel effrayant élevé !
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