C’est en cherchant un récit pour effrayer son cousin et sa cousine, plus âgé.e.s, lors d’une soirée de peur qu’Alexis découvre l’histoire de la quincaillerie Miville, de son propriétaire potentiellement psychopathe et des adolescents disparus. Mais quand sa cousine retrouve ensuite le numéro du magasin, pourtant depuis passé au feu, et qu’ils décident d’appeler… l’histoire semble reprendre vie. Et si Jacques Miville rôdait toujours ?
Publié dans la collection Noire, en deux lunes, ce court roman est diablement efficace pour susciter la peur et pourrait convenir aussi aux plus âgé.e.s plus réfractaires devant la lecture !
Oh qu’il est surprenant celui-ci, et diablement efficace ! Deux lunes, vous dites ? Déjà avec les histoires d’horreur racontées en soirée, ça me semblait intense. Mais ce qui se passe une fois qu’Alexis et sa cousine appellent au numéro de la quincaillerie est d’un autre niveau. Si les protagonistes s’en sortent tous, la frousse est bien présente tout au long des pages, augmentée par les illustrations dans le ton de Geneviève Bigué, alors qu’on sombre peu à peu dans le paranormal et que le réel semble menacé. Et cette idée finale de donner le numéro de la quincaillerie (numéro qui existe, et auquel « quelqu’un » répond) est juste fabuleuse. Si certain.e.s élèves à qui j’ai présenté le livre semblaient déterminé.e.s à appeler sans avoir d’abord lu l’histoire, je vous suggère vraiment d’attendre après. Ça n’en sera que plus efficace, je vous le promets !
En bref ? Un de mes préférés de cette collection qui ne faiblit pas !
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