Oscar et Agathe sont davantage habitués aux tout-inclus qu’au camping, mais leur père profite de la séparation récente d’avec leur mère pour leur faire découvrir les joies du camping. Seulement, il a peut-être choisi le mauvais endroit. En effet, sur l’ile où il les emmène, de nombreux incidents ont été rapportés. Il semblerait que la faune locale soit… vorace.
Publié dans la collection Zone frousse, qui offre des romans d’horreur visant un public de 10-12 ans, Le camping de l’horreur parle de famille, de camping et de… peur.
J’aime bien plonger parfois dans les œuvres « pensées » pour les 10-12 ans parce qu’elles peuvent intéresser les plus âgé.es, notamment par leur brièveté.
Ici, la structure fait monter la tension alors que les éléments qui auront un impact plus tard sont mis en exergue : les accidents précédents, le stress des employés, le sac oublié…
La distribution joue aussi pour l’intérêt : le narrateur, sa petite sœur et son père ont trois caractères différents qui provoquent des échanges intéressants ainsi que des rebondissements lors de la nuit où tout se déroule.
Étalée sur une courte période de temps et centrée sur une attaque d’animaux enragés, la frayeur en tant que telle reste légère, il faut l’avouer, même si l’autrice possède un talent certain pour décrire la peur qui progresse.
En bref ? Un récit d’horreur pour celles et ceux qui sont facilement effrayé.es ou pour les lecteur.rices plus récalcitrant.es qui cherchent quelque chose de court et de pas trop intense !
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