Violette est une Rebelle dans l’âme depuis la disparition de son père et le départ de sa sœur. Prise dans une routine qu’elle ne supporte pas, elle refuse de se « connecter » l’esprit durant la nuit pour entendre les paroles apaisantes des Penseurs et outrepasse le couvre-feu en se promenant avec Zenn, son amoureux, alors qu’elle ne devrait pas approcher les garçons. C’est lors d’une de ses escapades qu’elle est arrêtée et emmenée en prison où elle fera la rencontre de Jag, un vrai Résistant celui-là . En effet, ce dernier a grandi dans les Terres Rebelles et semble en savoir plus que Violette sur le monde qui les entoure. Plus ils se parlent, plus l’adolescente se rend compte que quelque chose cloche forcément. En effet, il semblerait qu’elle soit capable d’avoir le contrôle sur la technologie qui l’entoure… est-ce dû à la vraie nature de son père?
C’est une dystopie se passant dans un monde ultra technologique où les Penseurs dictent les agissements de tout un chacun dans les différentes villes afin de garder la paix. Les rebondissements sont nombreux sous la plume d’Elana Johnson, mais les ellipses répétitives et le manque d’explication de l’univers présenté rendent la lecture ardue. Les lecteurs intermédiaires et débutants auront de la difficulté à s’y retrouver.
Mon avis
J’ai été irrésistiblement attirée par la couverture du roman. Jolie, n’est-ce pas? Mais je dois dire que je suis très sceptique face au texte…
On parle souvent des auteurs qui prennent un peu trop par la main leur lecteur, mais il y a un juste milieu. Catapultée au milieu de cet univers où rien n’est expliqué, sans point de repère, je suis restée en périphérie de l’action, condamnée à essayer de comprendre sans pouvoir m’attacher et encore moins m’identifier au personnage principal. D’ailleurs, cette Violette girouette et légèrement caractérielle qui change d’idée aux deux pages m’a énervée.
En fait, dès la dixième page, où il y a une ellipse inexpliquée et très perturbante, j’ai été larguée, et ce jusqu’à cinquante pages de la fin, là où l’action gagne en sens. Oui, Elana Johnson a le sens du rebondissement. Oui, l’univers dans lequel baigne Violette me semble intéressant et riche pour une dystopie. Mais j’aurais aimé un peu (beaucoup) plus de cohérence et d’indices.
À lire si vous aimez les défis!
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par
Promise,
Birth Marked-Rebelle et
Divergence.
Merci aux Éditions Michel Lafon pour le roman!
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