Attention, ce roman est le troisième de la série, ne gâchez pas votre plaisir et lisez L’ère de l’Expansion et Les héritiers de l’Expansion.
Deux planètes, Mori et Flamand, sont maintenant colonisées par des milliers d’humains qui ont fui la Terre. L’exploration de la galaxie se poursuit, car un vaisseau colonisateur est en direction de la Quatrième, une planète inhabitée qui ne porte pas encore de nom.
La famille Torres a de grandes ambitions et un plan précis, car elle a bien l’intention de se démarquer dans ce projet de colonisation. Usant de stratégie et d’ambition, les membres de cette famille feront tout en sorte pour arriver à leurs fins, peu importe les moyens mis en œuvre. Dans un monde où les ressources sont convoitées et les conditions climatiques sont devenues extrêmes, l’être humain montre ce qu’il a de plus beau… et de pire.
Avec Les erreurs de l’Expansion, Mathieu Muir offre une fin logique à cette quête de planètes habitables par l’humain. Divisée en cinq parties, l’histoire présente une chronologie des événements tout en abordant les thèmes de la conquête, du pouvoir et de l’environnement. Le livre s’adresse à des lecteurices intermédiaires.
Je ne suis pas une adepte des romans de science-fiction, mais les deux premiers tomes de la série m’avaient séduite. Ici, je suis un peu restée sur ma faim bien que ce dernier opus m’ait beaucoup plu et que l’auteur maitrise l’art de décrire, En effet, ses descriptions permettent d’imaginer facilement tous les appareils sophistiqués, l’univers de la Quatrième et les personnages. D’ailleurs, ces derniers contribuent à la trame narrative par leur soif d’exploration et de pouvoir. La famille Torres se démarque sur ce plan, et ce, dans différentes générations. Le thème des impacts de la technologie et des changements climatiques sur l’être humain la touche elle aussi. Dès les premières pages, on est happés par le suspense finement ficelé par Mathieu Muir. Cependant, le rythme s’essouffle dans la troisième partie qui constitue près du tiers du roman. Bien que la quête de Mila Ferrando soit intéressante, on se lasse un peu de cette mission essentielle à la survie de l’homme. Heureusement, les deux dernières parties viennent contrebalancer le ralentissement de l’histoire. Bref, ce dernier opus clôt de belle façon ce cycle de l’Expansion malgré un passage plus lent au centre du récit.
Sophielit est partenaire des Librairies indépendantes du Québec (LIQ). Cliquez ici pour plus d'informations sur ce partenariat.
Nouveau commentaire