Attention, ce billet révèle des éléments de l’intrigue du premier tome et risque donc de gâcher votre plaisir si vous n’avez pas encore lu Léviathan. Lisez d’abord mon billet sur
le premier tome!
Alek et Deryn sont en route vers l’Empire ottoman où ils espèrent trouver un peu de paix avec l’équipage du Léviathan, mais c’est sans compter le Sultan qui est à la solde des Allemands. Ces derniers, très nombreux à Istanbul, seront d’ailleurs rapidement mis dans la confidence de la présence du jeune héritier et le poursuivront. Pour avoir une chance de survivre, Alek devra se lier avec des révolutionnaires, mais aussi faire confiance au courage et à la ruse des darwinistes et de leurs créatures inventées!
Ce deuxième tome reprend exactement là où avait arrêté le premier, mais la guerre est davantage au centre de l’action cette
fois-ci puisque Deryn et Alek se retrouvent dans un pays sur le point de basculer. Les aventures ne manqueront pas alors qu’au cœur d’Istanbul les idées et les croyances s’entrechoquent. Toujours accompagné d’illustrations en noir et blanc, le récit de Scott Westerfeld gagne en complexité et ce deuxième tome s’adresse aussi à un public de lecteurs avancés.
Mon avis
J’ai terminé le premier avec une envie folle de me plonger immédiatement dans le second et je termine ce deuxième tome frustrée… de devoir attendre un an avant de lire la conclusion!
Côté intrigue, alors que le cœur de l’action se déplace du Léviathan aux rues d’Istanbul, des personnages hauts en couleur viennent s’ajouter à la distribution déjà relevée. Un journaliste américain accompagné de son crapaud parlant, des révolutionnaires turcs, dont une jeune fille au caractère bien trempé qui ébranlera les certitudes de Alek, et le produit d’un des mystérieux œufs du Dr Barlow ajoutent leur touche à cette aventure. D’ailleurs, j’ai eu peur un moment du classique triangle amoureux entre Deryn, Alek et Lilit et je trouve que Scott Westerfeld l’a déjoué de façon fort habile. Je n’en dis pas plus, mais c’est absolument délicieux et ça rend le personnage de Deryn encore plus sympathique!
Côté visuel, j’ai de nouveau été charmée par les dessins de Keith Thompson qui ajoutent à l’expérience littéraire, rendant l’atmosphère d’Istanbul et le choc entre les Clankers et les Darwinistes. Quelle bonne idée qu’un roman illustré!
En terminant, je ne peux passer sous silence le postface de Scott Westerfeld qui donne des détails sur la réalité historique de la Première Guerre mondiale, son utilisation des faits réels et ses choix créatifs. Un plus pour les amateurs d’Histoire!
En bref? Un autre coup de cœur pour l'écriture haletante, détaillée et percutante de Scott Westerfeld!
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par
Le tour du monde en 80 jours.
Merci aux éditions Pocket Jeunesse pour le roman!
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