La petite maison dans la Prairie

Dernier billet de l’année, 365 comme promis, défi que j’ai pu réaliser malgré une santé chancelante dans le dernier mois grâce à des amis collaborateurs. Donc, pour ce dernier billet, j’ai eu envie de vous partager ce que je lisais à douze ans. Et, dans cette période de ma vie, j’étais très fille, j’avais envie de rêver, de m’évader et je ne connaissais pas encore les Trois Mousquetaires! À cette époque, il y a donc eu Anne la maison aux pignons verts, mais ce que j’ai vraiment aimé, c’était La petite maison dans la Prairie puisqu’il y en avait plusieurs tomes et que j’ai pu m’y plonger longtemps!

Le premier tome a été publié en 1932 et la série présente la vie de Laura Ingalls, de son départ des Grands Bois du Wisconsin alors qu’elle est enfant jusqu’à son mariage. On suit ainsi la vie des pionniers aux États-Unis à la fin du 19^e siècle à travers le quotidien de la famille des Ingalls composée des parents et des quatre filles.

S’étalant sur onze romans, le récit se déroule lors d’une période charnière de l’Histoire des États-Unis et présente une multitude de personnages. Si c’est davantage un récit du quotidien qu’une véritable intrigue, l’auteure sait jouer avec les descriptions, les passages plus actifs, les émotions et les rebondissements pour garder son lecteur attentif. Si le vocabulaire est accessible, le nombre impressionnant de pages de la saga s’adresse davantage à des lecteurs avancés.

Mon avis

Je me souviens avoir tout de suite accroché au personnage de Laura Ingalls et d’avoir eu de vivre moi aussi dans cette maison en rondin perdue dans les bois! L’auteure a le don de décrire les paysages pour nous donner l’impression d’y être. Et ce que j’ai détesté Nelly Oleson!

Encore une fois, j’ai aussi le souvenir d’avoir été déçue par l’adaptation télévisée. Plus simple à comprendre, peut-être, mais qui ne correspondait pas à ce que j’avais imaginé. Comme quoi il vaut toujours mieux commencer par lire…

En bref? Un récit historique bien mené qui s’adresse davantage à un public féminin étant donné l’héroïne rêveuse qu’est Laura Ingalls.

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Les quatre filles du docteur March et Mademoiselle Adèle.