« Pour la première fois, il y avait quelqu'un pour qui je comptais. »
Mara n’a jamais été pour sa mère qu’un mannequin pour exposer les vêtements qu’elle crée. Lorsque la jeune fille atteint l’adolescence et est enfin libérée de ses fonctions, elle retrouve un peu de liberté et rencontre Clara, une fille délurée éprise de liberté. Avec elle, Mara trouve quelqu’un à qui parler, quelqu’un qui l’écoute… mais qui semble avoir vécu beaucoup plus qu’elle. Ainsi, pour l’impressionner, Mara ouvre sa bouche une fois de trop et trois mots en sortent. Trois mots qui vont tuer.
Court roman d’environ soixante pages, Les mots qui tuent explorent le besoin de plaire d’une adolescente qui n’a jamais ressenti l’amour maternel et qui prend le mensonge à la légère. Si le début est très introspectif, la fin est explosive et ouvre la porte à la réflexion. Pour tous les lecteurs, dès 13 ans.
Mon avis
Encore une fois, les éditions Sarbacane frappent fort avec cette petite plaquette coup-de-poing. Les pièces du puzzle sont rapidement mises en place, mais on ne sait jamais où cela s’en va avant les trois mots fatidiques, les trois mots qui tuent. Et après rien ne va. Parce que le mensonge n’est jamais une solution, même pour s’attirer l’amour des autres, même quand on a tant besoin de l’amour des autres. L’écriture est fluide, le choc puissant. Vraiment, un bon moment de lecture!
À lire et à faire lire, surtout aux adolescentes qui désirent tant se faire accepter et qui sont prêtes à embellir – ou ternir- la vérité au besoin.
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Johnny et Délinquante dans la même collection de mini-romans.
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