Campbell va mourir d’un cancer contre lequel elle se bat depuis sept ans. Si l’adolescente est maintenant cynique face à ses chances de survie, sa mère et sa sœur veulent toujours croire qu’un miracle est possible et entrainent Cam vers une petite ville du Maine réputée pour créer des miracles. À Promise, elles trouvent en effet l’extraordinaire, les couchers de soleil d’une durée inhabituelle et les pissenlits pourpres entre autres, ainsi qu’un mystérieux jeune homme appelé Asher. Si Cam reste sceptique face à ces supposés miracles et aux superstitions de sa famille, elle se met tout de même en tête d’exécuter chacun des rêves qu’elle avait jadis notés sur une liste et, se faisant, elle ouvre la porte à l’inattendu…
Ancré dans un univers très américain, La fille qui croyait aux miracles présente une intrigue qui traite de la valeur de la vie, du cancer, de la confiance, de la peur de l’inconnu et de l’importance de la famille. Si on commence dans la réalité, la ville de Promise est à la limite du fantastique avec ses caractéristiques étranges, mais rien n’est trop exagéré et la fin reste dans la lignée du début. Si le roman est assez long, le rythme rapide et les chapitres assez courts le rendent accessible aux lecteurs intermédiaires.
Mon avis
J’ai aimé l’aspect très américain du roman avec son début qui se passe dans les parcs de Disneyworld, la famille de Campbell y travaillant. On visite ainsi l’envers du décor de ce parc mythique est c’est assez rare, donc très chouette. J’ai cependant mis du temps à m’attacher à l’héroïne. Tout me semblait un peu trop cousu de fil blanc; une héroïne malade, un road-trip familial, une grand-mère un peu folle, un bel inconnu tout de suite sympathique... Ce genre de roman a la fin d’écrite entre les lignes du premier chapitre, mais je dois dire que l’auteure a su bien manier ses fils et mon cœur a finalement été touché et j’ai aimé la façon dont le thème du cancer a été traité. Le spectre de la mort est bien là, on voit les symptômes, mais Cam ne s’apitoie pas sur son sort, elle tente seulement de faire face.
En bref? Il me semble qu’il s’agit ici franchement d’un roman s’adressant à des filles, tant par la description des émotions et des émois que suscite le beau Asher que par l’intrigue elle-même, tissée pour faire couler des larmes, mais c’est dans l’ensemble assez original et réussi.
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Toute la vie, un superbe roman traitant aussi du cancer, ou encore le nouveau roman de Wendy Wunder: Toutes ces choses qui nous échappent.
Merci aux éditions Hachette pour le roman!
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