Syrli

Syrli est beaucoup plus vieille que la normale quand elle est enfin nommée pour la Collecte, rituel marquant l’entrée à l’adolescence au cours duquel les dirigeants de la Cité prennent la magie présente en chaque enfant pour nourrir les machines de la ville. Mais Syrli n’est pas comme les autres, elle est une Renouvelable et les architectes, caste dirigeante, veulent en faire une batterie humaine. Fuyant cet avenir, Syrli traverse le mur de protection de la ville et se retrouve dans un univers où la loi du plus fort sévit. Aidée d’une petite machine et d’un adolescent à l’allure sauvage, elle se lance dans la quête du Bois de Fer, l’endroit où elle espère trouver d’autres Renouvelables comme elle. Mais le chemin est ardu et Syrli est bien vite traquée…

Roman dystopique qui mélange la magie et les technologies, Syrli nous plonge dans un monde où les guerres ont mis les terres à feu et à sang et où les humains sont regroupés en petites cellules, la plupart inconscients qu’ils ne sont pas les seuls survivants alors que les errants se sont transformés en zombies. À travers l’apprentissage de Syrli de l’environnement qui l’entoure ainsi que de son pouvoir, il est question du besoin de liberté, de la compassion et de la famille. Si l’ensemble est assez court, le début est plutôt lent et l’intrigue complexe, si bien que le roman s’adresse principalement aux lecteurs avancés.

Mon avis

J’ai d’abord cru que Syrli était une dystopie comme on en voit plusieurs, pensant à Promise pour le côté contrôlant de la Cité, à Never Sky pour la ville enfermée dans une bulle de magie. J’ai même presque abandonné, malgré la fluidité de l’écriture de l’auteure, tellement ça semblait déjà vu. Puis Oren arrive avec des humains transformés en zombies et l’histoire gagne en originalité. En outre, dès l’arrivée dans le Bois de Fer l’intrigue prend une tournure captivante, si bien que j’ai terminé le roman sur le bout de ma chaise.

Petit bémol toutefois, si les personnages masculins sont intéressants, belle dualité sauvagerie et naïveté d’Oren, Syrli elle-même subit ce qui arrive plus qu’elle ne le vit vraiment, en particulier lorsqu’elle sort de la ville et se retrouve dans un univers inconnu. Heureusement qu’il y a son petit compagnon technologique, fort sympathique, pour donner un peu de tonus!

En bref? Un début un peu quelconque et un peu long, mais la persévérance est récompensée avec une fin haute en couleurs!

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par les romans mentionnés plus haut.

Merci à Milan pour le roman!