Attention, ce roman est le quatrième d’une série. S’il peut bien se lire seul, je vous conseille de débuter par le premier tome : Dernière chance.
S’impliquant dans un organisme aidant les itinérants à la demande de son ami Billy, Robyn se met bientôt les pieds dans les plats quand elle surprend un itinérant volant de la nourriture et qu’elle le dénonce malgré les mises en garde de Ben, un des bénévoles réguliers. En effet, Monsieur Duffy meurt de froid après avoir été expulsé du centre après avoir été dénoncé par la jeune fille et Ben blâme l’adolescente. Cherchant à lui montrer qu’elle se soucie de ce qui arrive, Robyn cherchera à connaitre le passé de ce mystérieux monsieur Duffy. Mais au fil de ses découvertes, elle se rendra compte qu’il y a bien du mystère autour de la mort de cet homme qui s’est endormi complètement saoul sur un banc de parc lors d’une des nuits les plus froides de l’hiver : l’homme ne buvait plus une goutte depuis plus de six mois… et comment aurait-il pu se payer la bouteille de bon alcool qui se trouvait près de lui?
Dans ce quatrième roman mettant en vedette Robyn Hunter, Norah McClintock aborde les thèmes de l’itinérance, de l’entraide et de la mémoire avec une intrigue efficace et accrocheuse. L’écriture est accessible et le récit convient parfaitement aux lecteurs intermédiaires.
Mon avis
Il y a des hauts et des bas dans cette série autour du personnage de Robyn Hunter, certaines intrigues étant plus accrocheuses que d’autres, mais ce Vague de froid fait partie des meilleurs. En effet, le mystère autour de Monsieur Duffy est intéressant et l’auteure est douée dans l’art de donner les informations au compte-goutte pour garder son lecteur attentif tout en faisant travailler ses méninges. De plus, le thème de l’itinérance est peu abordé en littérature jeunesse et certains passages proposent une belle réflexion sur les préjugés.
Côté personnages, Ben et Robyn créent une belle chimie et l’histoire avec Nick permet d’ajouter une touche intéressante, faisant en plus le lien avec les autres romans. Ma seule déception a été que certains personnages secondaires ont été trop rapidement esquissés et qu’ils ne semblaient exister que pour permettre le dénouement de l’intrigue, ce qui rendait du coup celui-ci un peu trop prévisible.
En bref? Un bon Norah McClintock, original dû au choix du thème de l’itinérance et captivant même si parfois un peu prévisible sur la fin.
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