Attention, ce livre est le deuxième de la série. Rencontrez plutôt Theodore Boone avec le premier : Enfant et Justicier.
Quand sa meilleure amie April disparait mystérieusement au beau milieu de la nuit, Theodore Boone ne peut rester inactif, même s'il sait que la police fait son travail. En effet, un détenu avec lequel April entretenait une correspondance s'est justement sauvé de sa prison quelques jours auparavant et a été aperçu dans les parages. La jeune fille pourrait donc être vraiment en danger et Theo doit résoudre le casse-tête de son enlèvement avant qu'i soit trop tard !
Dans la même lignée que le premier tome, L’enlèvement joue entre le suspens et la présentation du milieu judiciaire et policier. Plus dans l’action que dans Enfant et Justicier, le roman peut rejoindre tous les publics.
J’avais bien aimé l’univers de Theodore dans le premier tome, c’est pourquoi j’ai eu envie d’aller un peu plus loin. Si je ne suis pas emballée par la série, je dois reconnaître que John Grisham utilise des procédés efficaces pour garder son lecteur captif et qu’il est capable de rendre crédible le fait qu'un adolescent de treize ans résolve une enquête où la police est impuissante grâce entre autres à Facebook. D’ailleurs, l’utilisation des réseaux sociaux ancre le récit dans une réalité concrète et permet au lecteur de se retrouver un peu dans Theodore. En fait, seule la partie scolaire est moins bien réussie, les événements étant trop grossis pour être crédibles.
Le petit plus : le tribunal est un peu moins présent dans L’enlèvement, mais ma scène chouchou est celle du tribunal pour animaux où Theodore est amené à défendre un perroquet. C’est génial et ça permet de garder un lien avec la cour alors que le reste de l’enquête a lieu à l’extérieur de ses murs.
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