Dans un avenir rapproché, une guerre civile fait rage dans une Cité où les différences sociales sont criantes. Incapable de sauver sa jeune soeur de la maladie qui l'a attaquée, Ian dépose son corps aux abords du dispensaire avant de retourner dans les souterrains où il lutte contre le fanatisme de l'Homme-Rat et les chiens du Sénateur, assommé par la tristesse. C'est là que son chemin croise la route de Parviz, de Pola et des jumeaux Tomas et Janis. Avec eux, la lueur d'espoir se rallume et Ian rejoint la résistance...
À saveur dystopique, le roman de Jean-François Sénéchal utilise le feu comme fil conducteur dans une atmosphère sombre où l'espoir peine à survivre. Rythmé par les rencontres et les décision du personnages principal, Feu présente une intrigue complexe qui rejoindra davantage les lecteurs avancés. Le vocabulaire riche et l'intrigue complexe rejoindront davantage un lectorat avancé.
Feu est une lecture ardue parce que très sombre. Il est en effet difficile de garder espoir dans le monde que dépeint avec dureté Jean-François Sénéchal, un univers où le pouvoir se joue entre le Sénateur et ses soldats d'un côté et l'Homme-rat et ses fanatiques de l'autre. Entre les deux, les chiens tapis dans les couloirs souterrains, les contrebandiers et le dispensaire, seul refuge pour ceux qui, comme Ian, tentent de survivre dans le chaos.
Si le début est donc assez difficile, dès que Parviz et son sourire entrent en scène, on sent quelque chose se modifier. Puis arrivent la petite Pola et les jumeaux, de purs produits du monde créé par le sénateur avec leur sans-gêne, leur hyperactivité et leur absence de peur. Le clan ainsi créé redonne espoir à Ian et, alors que les liens se tissent, la lumière pénètre enfin les souterrains.
En bref? Un roman qui est comme une bombe prête à sauter, une histoire de résilience portée par une écriture riche et imagée.
Merci à Leméac pour le service de presse !
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