Obligés de se réfugier dans un vaisseau pour échapper aux radiations d’une guerre nucléaire, les humains ont créé une nouvelle société à la hiérarchie stricte où les crimes sont sévèrement punis. Toutefois, alors que les réserves d’oxygène baissent, les dirigeants prennent la décision d’envoyer 100 jeunes sur la Terre dans le but de la recoloniser, choisissant ces « volontaires » parmi les prisonniers coupables de crimes graves. En effet, s’ils disent leur donner la chance de repartir à zéro, ils savent aussi que tous pourraient mourir…
Au moment du départ, Wells, le fils du chancelier, tente un coup d’éclat pour rejoindre Clarke dans le vaisseau, celle qui l’a aimé et qui maintenant le déteste plus que tout. Bellamy aussi en a profité pour se glisser parmi les adolescents, espérant ainsi pouvoir protéger sa jeune sœur Octavia. Glass, elle, prend le chemin inverse, se faufilant entre les gardes pour rejoindre l’homme de sa vie. Mais peu importe le lieu, tous auront à vivre des batailles plus grandes que ce qu’ils croyaient…
Roman de science-fiction à saveur dystopique et mettant les relations humaines au premier plan, Les 100 présente une histoire laissant une grande part à la romance. Alternant les points de vue entre quatre des personnages principaux, l’auteure tisse des intrigues multiples qui conviendront davantage aux lecteurs avancés.
Les 100, c’est le roman pour adolescent typique, qu’on sent toutefois construit, à la limite formaté. Et ça fonctionne parce qu’il y a déjà une série télé adaptée du roman aux États-Unis, mais ça enlève aussi tout le plaisir puisqu’il n’y a pas d’originalité, ni dans l’écriture, ni dans le récit.
Si on parle d’abord des bons côtés, les quatre narrateurs permettent de voir l’histoire principale sous des angles différents, aidant le lecteur à saisir toute la portée de ce qui se passe et à découvrir différents aspects de la société présentée, cette dernière étant assez cohérente et plausible. De plus, l’intrigue qui se passe sur le vaisseau est bien construite et les révélations qui la jalonnent captent l’intérêt.
Malheureusement, ce n’est pas le cas sur la terre. En effet, Les 100 c’est le premier tome d’une série et l’auteure prend énormément de temps à placer ses personnages principaux, parlant beaucoup des liens entre eux et les expliquant grâce à des retours en arrière mais, du coup, l’action est occultée. L’arrivée sur la terre aurait dû être un moment fort, j’aurais aimé voir l’organisation des tâches pour la survie et les premiers chocs entre les têtes fortes, mais on se concentre encore sur les relations sentimentales entre les personnages et ça finit par être lourd. Finalement, il y a des erreurs dans la traduction, des échanges entre les noms des personnages principaux, le genre d’erreur qui brisent le rythme de lecture…
Heureusement, la fin est bien réussie et amène un suspens surprenant qui promet une suite plus relevée. Reste à savoir si on aura le courage de la tenter…
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Ouf ! Heureuse de savoir que je ne suis pas la seule à avoir trouvé que ce livre manquait un peu d'originalité. Je l'ai lu il y a quelques semaines, et j'ai été déçue.
J'ai trouvé qu'on avait beaucoup de mal à s'attacher aux personnages de Wells et Clarke. On met beaucoup d'accent sur leur relation, que j'ai trouvé franchement ennuyeuse.
J'ai préféré le point de vue de Glass (qui reste sur le vaisseau), mais là encore, son histoire d'amour prend beaucoup trop de place. On a hâte qu'il se passe quelque chose d'intéressant.
La seule chose qui m'a donné envie de lire la suite, c'est le petit "punch" qui arrive à la fin du livre, mais beaucoup trop tard, selon moi. L'auteure aurait pu épurer les détails sur les relations entre les personnages pour inclure plus d'action, plus de rebondissements.