Attention, ce livre est le troisième de la série. Commencez par le premier !
Il ne reste plus que quatre filles dans la Sélection et Maxon doit faire son choix alors que l'insurrection arrive aux portes du palais. Bien qu'attirée par le prince, America ne sait toujours pas si elle est faite pour devenir reine et, surtout, elle ne veut pas lui révéler ses sentiments avant qu'il ait fait son choix. Le problème est que Maxon ne veut pas se révéler tant qu'il n'est pas sur lui-même des sentiments d'America et leurs valses-hésitations pourraient bien donner des cartes maîtresses aux autres concurrentes...
Tome final de la série, L'élue reste dans la veine des premiers tomes et joue sur une histoire de romance à saveur dystopique. Assez long, le roman convient aux lecteurs intermédiaires.
Je n'aurais pas dû lire le tome trois. Déjà au deuxième je trouvais que la sauce était étirée et que les pistes intéressantes placées dans le premier tome n'étaient pas assez exploitées. Mais je l'ai lu, parce qu'une fois une telle histoire commencée, on a envie de connaître la fin. Même si elle est écrite dans le ciel depuis le départ...
Le troisième reprend donc là où on la laissé et, si America semble décidée pour Maxon, elle hésite encore, cette fois sur la façon de le lui montrer, de l'approcher, de surmonter ses peurs. L'héroïne est donc encore ambivalente et on a de la difficulté à croire que les Renégats voient en elle une figure forte tant elle semble pleine de failles. Si l'écriture est encore efficace avec juste une bonne dose de description et d'action, l'histoire s'enlise donc et nous entraîne, tant bien que mal vers une finale courue d'avance et décevante. Dommage que les castes aient été laissées de côté, tout comme les éléments plus perturbateurs. Dommage que l'Histoire ait été si peu exploitée, dommage qu'il ait fallu trois tomes pour raconter cette histoire qui n'est finalement qu'une romance à l'eau de rose mise à la mode par une saveur dystopique...
À noter, pour ceux qui ont accroché et en veulent plus, l’auteure publie du même coup un livre à part contenant deux nouvelles, l’une présentant le point de vue de Maxon et l’autre celui d’Aspen.
Merci aux éditions Robert Laffont pour le roman!
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