Je lis beaucoup, je lis partout, je lis en mangeant et je lis toujours avant d’aller dormir. Je lis surtout des romans jeunesse et je m’intéresse beaucoup à ce qui s’écrit au Québec. Par contre, ne me demandez pas de faire une critique de ma dernière lecture parce que vous n’aurez pas grand-chose. J’admire les blogueurs qui arrivent à pondre une page entière sur leurs impressions et leur analyse d’un roman, mais moi, j’y arrive pas. J’aime. J’aime pas. Ça se résume pas mal à ça.
Voici donc une courte liste de romans que j’ai beaucoup aimés, avec peut-être quelques mots pour tenter de vous les vendre.
Six enfants qui s’ennuient au milieu de la campagne italienne. Il fait chaud, ils n’ont rien à faire. Ils partent à bicyclette et découvrent une maison abandonnée. Le début m’a beaucoup fait penser à Stand by me. Une histoire triste et cruelle.
Une dystopie avec des héroïnes fortes et drôles qui déménagent ! Des amoureux qui ne les prennent pas pour des potiches.
Une belle histoire d’amour comme on les aime entre un ado tout croche et une jeune fille modèle. Le titre original (I’ll be there) était plus approprié puisqu’il fait référence à une chanson mentionnée plusieurs fois dans l’histoire.
Tifenn décide de rejoindre son grand frère en tournée avec son groupe punk. On les suit pendant un moment, de petits bars louches en festivals cheaps, à ne manger presque rien et à sentir les vieilles chaussettes. Une fille dans une gang de gars.
Des chevaux marins carnivores… yé ! Personne n’avait encore pensé à ça !
J’ai détesté la série Les loups de Mercy Falls de la même auteure. En fait, je n’ai pas terminé le premier tome tellement je trouvais ça mauvais. Avec Sous le signe du scorpion, on va ailleurs, plus en profondeur dans les émotions, dans l’ambiance un peu étrange qui entoure l’île où se déroule l’histoire.
Marcello, 17 ans, quelque chose comme semi-autiste, mais ce n’est pas clair, même pour lui. Intérêt marqué pour la religion. On aimerait être son ami. C’est drôle, c’est triste et on ne voudrait pas que ça finisse !
Très gros coup de cœur pour Arnold Spirit Junior, un jeune Amérindien de la tribu Spokane dans l’état de Washington, qui décide de prendre sa vie en main, de se sortir de la misère, de l’alcoolisme qui le guette et de s’inscrire à « l’école des blancs » sans le dire à personne. Sherman Alexie a réussi à me faire rire alors que la réalité qu’il dépeint est triste à pleurer. Une histoire remarquable et inspirante.
J’aurais aimé avoir écrit cette série. J’avoue que La Cache en est inspiré sur certains aspects.
Une dystopie écrite au Québec, avec deux héroïnes fortes et déterminées : que demander de plus ? À lire pour l'ambiance glauque, pour la description des odeurs, des conditions de vie misérables, pour les personnages attachants et mystérieux...
« Vedette » tristement célèbre d’une téléréalité alors qu’il n’avait que cinq ans, Gerald cherche à fuir son ancienne vie et à se faire oublier. Histoire touchante de cet ado dont tout le monde connait la vie dans les moindres détails, dont tout le monde attend la prochaine crise de colère, comme à la télé.
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