Le dernier qui sort éteint la lumière

 
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Alia et Arnold sont jumeaux et, alors qu’ils vont bientôt avoir treize ans, ils se questionnent sur leurs origines. Leur mère biologique est celle qu’ils appellent Marraine Sandrine et ils ne savent pas qui, de Julien ou d’Édouard, est leur « vrai » père. Les deux les ont élevés et ils les aiment autant l’un que l’autre, mais lequel des deux leur a donné ses gênes? S’ils ont l’impression de reconnaitre les traits de Poupa Édouard dans leur visage, ils ont aussi le deuxième orteil géant de Papou Julien! C’est à travers des lettres remises au fil des jours avant leur anniversaire que leurs pères se dévoileront peu à peu, se racontant d’abord eux-mêmes avant de passer aux aveux.

Le dernier qui sort éteint la lumière est une adaptation d’une pièce de théâtre du même auteur, Ce que vous n’avez pas vu à la télé. Abordant les thèmes de la filiation, du bagage génétique, de la famille, de l’homoparentalité et de l’adolescence, ce roman peut rejoindre tous les lecteurs.

Mon avis

J’avais beaucoup aimé la pièce et la douce folie qui s’en dégageait, j’ai donc été fort heureuse de retrouver la même chose dans le roman. Sous le regard d’Arnold, on découvre cette famille différente, mais comme les autres. Il y a entre les différents personnages un amour qui transperce les pages et donne envie d’assister à un souper de famille, d’entendre les blagues de Julien, d’apprendre avec Édouard, d’assister au spectacle de « sirènes d’un soir » de Sandrine.

Il y a une grande sensibilité dans l’écriture de Simon Boulerice et un doigté dans sa façon d’aborder ici la question des origines génétiques. Est-ce qu’un père biologique est plus important qu’un père « adoptif »? Est-ce qu’on peut ressembler au deuxième quand même? Arnold et Alia se posent beaucoup de questions, mais les réponses apparaissent au fil du roman, avant même la révélation finale. D’ailleurs, la construction de l’intrigue, avec les différentes lettres dans lesquels les pères se dévoilent peu à peu, est très chouette. On apprend à découvrir les parents et à les apprécier, ce qui est rare en littérature jeunesse alors que l’accent est habituellement mis sur les personnages adolescents. Ici, ils ne sont pas en reste, mais ils ne sont pas les seuls.

Bien sûr, cette œuvre s’inscrit totalement dans ce qu’on peut appeler le « genre Boulerice », avec ces références à la culture pop, ici par le biais des téléréalités, l’humour particulier, la langue très québécoise employée. Si vous aimez, vous raffolerez de ce nouveau titre à la couverture particulièrement accrocheuse.

Le petit plus? Vous avez envie de découvrir l’histoire? Lisez l’extrait de la pièce de théâtre (et jouez-la!) disponible dans le Coin des profs.


Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 16 mars 2017.

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Le dernier qui sort éteint la lumière
Simon Boulerice
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