Un weekend avec Oscar

Ça ne devait être qu’un weekend. Comme ça n’avait aucun sens que sa mère parte réconforter sa sœur à Perth avec Oscar, Jamie a proposé de le garder, lui, à Melbourne. Oui, le quotidien avec son frère atteint de trisomie 21 n’est pas toujours évident, mais Jamie peut bien tenir trois jours, non ?

Et ça allait. Du moins jusqu’à ce qu’une tempête frappe Perth et que sa mère ne donne plus aucun signe de vie. Parce qu’il faut prendre soin d’Oscar, oui, mais qu’il y a aussi les finances et le quotidien, et, surtout, que personne ne doit se rendre compte que sa mère est partie s’il ne veut pas que son frère soit placé.

Un weekend avec Oscar est un récit psychologique qui parle de trisomie 21 ainsi que de famille, de responsabilité et de deuil en filigrane. Pour un lectorat intermédiaire.

L’avis de Sophie

La lecture est un excellent vecteur d’empathie, de compréhension de l’autre et Un weekend avec Oscar est une perle pour aborder la réalité de celles et ceux qui vivent avec une fratrie « différente », que ce soit la trisomie 21 avec Oscar ou encore le trouble du spectre de l’autisme, comme la petite sœur d’une amie de Jamie.

En vérité, j’ai beaucoup aimé ce roman… jusqu’aux vingt-cinq dernières pages. On s’attache tout de suite à Jamie et Oscar, on vit avec le premier le chaos du quotidien sans sa mère, mais aussi le stress qui s’amplifie quand l’absence de cette dernière se prolonge sans justification. Je dois dire que je me demandais où ça allait, comment l’autrice allait pouvoir expliquer cette absence de façon crédible. Mais c’est très réussi. Vraiment. En fait, mon seul bémol c’est que la sauce est étirée à la fin, comme si on avait voulu mettre chacun des personnages secondaires en valeur, leur donner leur moment. Ce livre est déjà plein de bons sentiments, je ne crois pas que c’était nécessaire, voire ça fait l’effet contraire parce que c’est trop appuyé. Mais bon, ne gâchons pas tout, le reste vaut vraiment la peine !  

Merci à Alice jeunesse pour le service de presse !