À trois sur ma tyrolienne

Bien que ce soit la suite de À deux sur mon paddleboard et que certaines références sont faites au premier livre, sachez que cette histoire peut être être lue de façon indépendante.

Ça y est, Mackenzie est prête. Après des années à papillonner et un été à se questionner sur ses attirances, ça y est, la jeune adulte a envie de quelque chose de vrai, de beau, de magique.

Sauf qu’elle ne s’attendait pas à ce que ça déboule un soir de verglas devant son compost… et en double. Parce qu’il y a Nicolas et son empathie, ses histoires et le réconfort, mais aussi Mathilde, dont la rencontre, surprenante et amusante, est la prémisse à de grands bouleversements. Il va falloir faire des choix…

Après À deux sur mon paddleboard, Anne-Marie Lobbe offre un nouveau récit qui allie été et romance, cette fois autour de la colorée (et un peu éparpillée) Mackenzie. Pour un public mature et intermédiaire !

L’avis de Sophie

J’avais bien aimé À deux sur mon paddleboard et j’ai eu le même plaisir à découvrir À trois sur ma tyrolienne. D’abord parce que l’écriture d’Anne-Marie Lobbe est dynamique et fluide, rythmée par les changements de narration tout en étant assez introspective. J’ai aussi apprécié qu’on ne soit encore une fois pas dans un récit typique de « comédie romantique », mais bien dans une histoire douce qui verse plus dans la rencontre d’une jeune adulte qui évolue au fil des pages et cherche à comprendre les balancements de son cœur. Le fait qu’on puisse aussi entrer dans la tête de Nicolas et de Mathilde par moment permet en outre de mieux comprendre leurs réactions et de saisir leur implication… ce qui rend le dilemme de Mack encore plus intense !

Ce qui est chouette, c’est qu’on a connu Mackenzie à travers Rita dans le premier livre, et qu’on revoit ici cette dernière à travers le regard de la première. Même si les deux héroïnes sont très différentes, Anne-Marie Lobbe est arrivée à les rendre toutes les deux très attachantes et à faire en sorte qu’on ait envie d’en savoir plus sur leurs aventures et leurs amours. D’ailleurs, la fin ouvre une porte et la suite est en écriture… à suivre, donc !

Le petit plus ? Si c’est un poil trop souligné par moment, la thématique du TDAH apporte aussi une couleur particulière à l’ensemble tout en expliquant certains des comportements de Mack. Bien amené !

Merci à la Bagnole pour le service de presse !