L'apprenti d'Araluen tome 1 - L'Ordre des rôdeurs

Recueilli à l’orphelinat du château de Montrouge alors qu’il n’était que bambin, Will est persuadé que son père était un illustre chevalier et désire, tout comme lui, rejoindre l’École des Guerriers pour apprendre à maitriser les armes. C’est cependant une autre voie que lui propose le Baron Arald à la vue de ses maigres bras et de sa petitesse, mais aussi à cause de ses habiletés à se dissimuler et de ses talents de grimpeurs. C’est donc Halt, le Rôdeur de Montrouge, qui deviendra le Maître de Will et, sous sa gouverne, le jeune garçon se découvrira un monde de possibilités. Il est temps d’ailleurs puisque le seigneur noir Morgarath, qui a jadis ravagé le royaume d’Araluen, prépare une nouvelle attaque…

Premier tome d’une série qui compte dix romans jusqu’à maintenant, L’Ordre des rôdeurs plante le décor médiéval dans lequel évolue Will et présente les différents personnages. Le lecteur découvre ainsi l’apprentissage du jeune orphelin et les différents codes qui régissent l’Ordre des rôdeurs. L’écriture simple et fluide ainsi que le rythme rapide peuvent convenir aux lecteurs débutants.

Mon avis

Si l’intrigue est somme toute classique dans ce premier tome et qu’il n’y a pas vraiment de surprise ni sans la progression du récit ni dans la fin, l’écriture sans fioriture de John Flanagan est efficace dans la création d’ambiance, les descriptions des personnages et des batailles.

Personnellement, j’ai aimé la relation entre les cinq orphelins qui doivent se trouver un maître et j’ai eu un faible pour le personnage d’Horace qui subit une dure intimidation dans son école des guerriers. En effet, l’auteur montre les effets de cette intimidation sur le caractère du jeune homme et les conséquences de cette situation lorsque Horace retrouve ceux qu’il croyait être ses amis. Vraiment bien trouvé!

Attention toutefois, la fin est un peu grosse. Qu’elle soit prévisible, c’est un peu immanquable dans ce type de roman, mais dans ce cas-ci ça dépasse un peu les bornes de la crédibilité. Je ne veux pas gâcher votre plaisir de la découverte, mais disons qu’il me semble naïf de penser que personne avant Will n’avait eu cette idée. J’ai d’ailleurs perdu dans cette fin tout désir de lire la suite, dommage!

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par L'Apprenti épouvanteur et La tour de guet.