Attention, ce livre est le troisième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par les deux premiers: D'intellectuelle à top-model et En marge du podium.
Pour Harriet Manners, tout va bien! Depuis quelques semaines, l’adolescente a tourné le dos au monde de la mode. Terminée, la vie de mannequin. Maintenant en couple, elle se sent enfin normale. Ayant obtenu d'excellents résultats à tous ses examens, elle peut planifier son été en bonne et due forme. De retour à la maison après une journée passée avec ses amis, la jeune fille tombe sur ses parents qui ont une nouvelle importante à lui annoncer. Toute la famille déménage à New York!
Convaincue qu’elle pourra parcourir les musées à sa guise, Harriet fait face à une grande déception : son père n’a pas choisi de s’établir à Manhattan. L’adolescente fêtera donc son 16e anniversaire dans une banlieue terne de la Grosse Pomme. Et malheureusement pour elle, cette journée spéciale ne se déroulera pas comme elle s’y attendait…
Bien qu’ayant l’air de s’être éloigné de la mode, ce troisième tome ramène l’héroïne dans cet univers tout en exploitant cette fois la culture new-yorkaise. Bien qu’un peu moins rythmé que les deux premiers, le roman reste accessible.
Le troisième tome de la série Geek Girl m’a déçue. Bien que les romans d’Holly Smale ne révolutionnent pas le genre, j’y avais trouvé plusieurs éléments intéressants. J’ai pris beaucoup moins de plaisir à lire Plus que parfaite que j’en avais eu pour le deuxième opus.le personnage d’Harriet n’a pas vraiment progressé. Certes, son côté gaffeur est moins présent, mais en contrepartie, l’auteure aurait eu avantage à développer d’autres facettes de son héroïne. De plus, le récit s’éparpille, se promenant entre une histoire d’amour qui bat de l’aile, le vol d’un journal intime, la fugue d’Harriet, la rivalité entre mannequins et j’en passe. Pourquoi ne pas avoir mis l’accent sur un ou deux aspects et les exploiter plus rigoureusement?
Côté tourisme, toutefois, après Moscou et Tokyo, le lecteur déambule dans les rues de la métropole américaine et, grâce aux multiples connaissances d’Harriet, il en apprend beaucoup au sujet de cette ville. Le côté culturel est donc encore bien exploité.
Au final, ce roman plaira sûrement aux lecteurs qui se sont attachés à la geek, mais je m’attendais à plus. Je termine donc cette critique avec cette phrase tirée d’une conversation entre Harriet et son amoureux et qui me semble très à propos : « Quand on cherche la perfection, on n’est jamais satisfait.»
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