B.O.A. tome 3 – Âmes insoumises

Billet rédigé par Geneviève Bossé, enseignante

Attention, ce livre est le troisième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par les tomes 1, Loterie funeste, et 2, Couples maudits !

« Le courage, parfois, c’est accepter d’attendre dans l’ombre. »

Après une évasion lourde de conséquences, les couples de la loterie funeste sont mal en point. D’importantes blessures les obligent à demeurer tranquilles pour récupérer. Psychologiquement, la pente est difficile à remonter. Malgré leur courage et leur force de caractère, Oxana et Cléo souffrent énormément : cette douleur influence leur vision de la réalité et elles ne mesurent pas l’impact réel sur la vie de Kael et Denys. Tous les rescapés chérissent un rêve commun : être libre et cesser de vivre dans la peur constante qui s’est installée dans la ville depuis que Claudius Wolfe y règne. La résistance s’organise et tous les coups sont permis. Sacs à sang, B.O.A. et Charognards amorcent une lutte finale qui est loin d’être gagnée.

En parfaite continuité avec les tomes 1 et 2, le troisième reprend là où le deuxième opus se conclut. Par son univers sombre et violent, le roman convient à des lecteurs intermédiaires.

Mon avis

La saga B.O.A. est terminée et il faut dire adieu à ces personnages qui affrontent beaucoup de dangers. D’ailleurs, Oxana et Cléo se partagent les missions les plus périlleuses. Les deux jeunes femmes font preuve de résilience et de courage tout au long de cette quête de liberté. Les relations entre les différents personnages se développent davantage dans l'intimité et les liens qui les unissent continuent à se souder. Une dualité entre filles et garçons existe toujours, mais l’espoir de connaitre une vie meilleure rallie les troupes. Les émotions se succèdent et le lecteur se demande tout au long si cette histoire connaitra une fin heureuse ou non.

Toutefois, bien que Magali Laurent maitrise le sens du rythme, ce troisième tome s’essouffle. L’autrice aurait eu intérêt à couper une cinquantaine de pages, car la séquence « décision – chicane – réconciliation – action » se répète trop souvent et étire inutilement l’histoire. Malgré ce bémol, ceux qui attendaient avec impatience la conclusion de cette trilogie seront comblés : on en connait enfin le dénouement!

Merci aux éditions de Mortagne pour le roman !