Ayant déjà l’impression d’être en complet décalage avec son époque, elle qui ne peut pas s’approcher d’un cellulaire sans être agressive, Mathilde craint d’être comme sa mère, schizophrène. En effet, l’adolescente a des hallucinations lorsqu’elle touche des objets. L’entrepôt légué par son grand-père qui vient de mourir en est justement plein, d’objets, avec des coupures de journaux qui mettent Mathilde et son frère sur la piste d’une histoire paranormale. Et si son grand-père avait su pour son don et qu’il lui demandait de l’aide ?
Publié dans la collection Clik, qui propose des livres high/low (soit avec des thématiques matures, mais une écriture accessible), ce court roman nous entraine sur la piste d’une énigme historique aux accents fantastiques.
Fabrice Boulanger se démarque des autres auteur·rices de la collection en proposant ici un premier tome, donc en installant un cadre plus large qui servira à de multiples histoires. Il a aussi écrit un texte plus long, ce qui lui a permis de travailler la psychologie des personnages et de ne pas presser son intrigue, ce qui aurait été compliqué vu la composition de celle-ci, entre passé et présent, réel et paranormal. L’ensemble fonctionne bien, il reste des zones d’ombre, mais Mathilde possède un don mystérieux qui a du potentiel et la première histoire autour du vampire, inspirée d’un fait réel, est intéressante à suivre.
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