La vie compliquée de Léa Olivier tome 4 - Angoisses

Attention, ce livre est le quatrième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier ! 

Alors que Léa voyait dans son été l’occasion inespérée de passer du temps avec son amie Marilou et de se reposer un peu de son année riche en émotions, rien ne se passe comme prévu. D’abord, tout est remis en question quand les filles s’aperçoivent qu’elles sont seules de leur âge au camp et forcées de socialiser par une monitrice ultramotivée. Désirant s’impliquer avec les moniteurs,  elles sont séparées et Marilou se retrouve fort occupée entre son amitié naissante avec sa compagne de travail et sa nouvelle romance. Ensuite, le retour à Montréal réserve plusieurs surprises à Léa et l’atelier d’écriture auquel est s’est inscrite sera le théâtre de nouvelles maladresses. Bref, de quoi l’occuper jusqu’à la rentrée!

Fidèle à son style d’écriture qui passe par les courriels, les textos et les échanges sur messagerie, Catherine Girard-Audet ajoute cette fois les « post-its » pour permettre à Léa et Marilou d’échanger alors qu’elles sont dans le même camp. Les thèmes de la jalousie, de l’amour et du regard des autres sont mis en avant dans ce quatrième tome toujours accessible à tous.

Mon avis

Je vois de plus en plus de La vie compliquée de Léa Olivier se promener dans les mains de mes élèves et les commentaires qui reviennent fréquemment sont que c’est une lecture fluide et rapide, qu’ils se retrouvent dans les personnages et qu’ils apprécient la formule de l’échange de courriels qui rend les échanges très réalistes et semblables aux leurs. Ce avec quoi je suis tout à fait d’accord.

J’ai encore une fois eu beaucoup de plaisir à découvrir les histoires de Léa Olivier. J’avais un peu peur que la formule s’épuise, mais c’est loin d’être le cas et la finale, quelle finale!, promet une suite tout aussi haute en couleur.

L’idée d’envoyer Léa et Marilou en camp est intéressante (attendez de découvrir les surnoms!) et permet aussi à l’auteure d’aborder le sujet de l’attirance envers des garçons plus âgée, de l’importance à cet âge de paraître « plus vieille » et de la volonté d’autonomie, de crédibilité. Si l’amitié entre Léa et Marilou, qui est le fil conducteur important de cette série, souffre un peu lors de cette période loin de la ville, elle demeure forte et ne décevra pas les nombreuses admiratrices de la série.

En bref? Catherine Girard-Audet ne s’essouffle pas et propose des aventures crédibles, rigolotes et touchantes. À suivre! 

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Les menteuses et La fille qui ne croyait pas aux miracles. 

Merci aux éditions Les malins pour le roman!