Pour découvrir
les finalistes, c'est ici!
Créé en 1994, le Prix des Libraires veut promouvoir la littérature et honore les auteurs dont l’œuvre a retenu l’attention des libraires par son originalité et sa qualité littéraire. Son petit frère, le Prix des Libraires jeunesse, est né en 2011 en association avec
Communication-Jeunesse et vise les mêmes objectifs.
Ainsi, pour la catégorie Romans québécois, les membres du jury, tous des libraires, pigent dans la Sélection annuelle de livres de Communication-jeunesse et, pour le volet international, ils choisissent parmi l’ensemble de la production. Une fois la sélection faite, tous les libraires du Québec peuvent voter afin de déterminer le gagnant de chaque catégorie.
Pour une deuxième année, c’est Catherine Trudeau qui est la porte-parole pour le volet Jeunesse du Prix des libraires. Grande consommatrice de littérature, elle nous a d’ailleurs confié quelques secrets l’an dernier.
C’est à découvrir ici!
Alors, roulements de tambour… Voici les livres de la sélection préliminaire 2012 avec un extrait du billet que j’ai écrit sur chacun !
Catégorie Jeunesse Québec – Volet 12-17 ans
À la recherche du bout du monde, Michel Noël, Hurtubise
Extrait du billet:
« Un voyage littéraire inspirant, la découverte d’un peuple aux racines profondes et une envie d’aller découvrir encore plus de ces histoires autochtones qui expliquent l’univers avec tant de beauté. »
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La chute de Sparte, Biz, Leméac
Extrait du billet:
«
Dans la Chute de Sparte, l’adolescence est montrée sous plusieurs facettes, de la désinvolture à la critique sociale, de la douleur de vivre aux pulsions sexuelles. Biz ne prend pas son lecteur pour un paresseux et l’amène dans les dédales de ses pensées, multipliant les références culturelles. »
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Le coup de la girafe, Camille Bouchard, Soulières éditeur
Extrait du billet:
«
La voix de Jacob est parfaite pour le récit; simple, sans fioriture, un peu naïve, presque poétique par moment. Et que dire des images installées dès les premiers chapitres, cette citation de Prévert ou encore cette peur des lions, qui s’éclairent tout à coup alors que Jacob visite le zoo en compagnie de son école. D’une lumière crue, dramatique, qui fait un drôle de bruit : celle du bonheur qui part… »
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Des milliers d’étincelles, Tania Boulet, Québec Amérique
Extrait du billet:
«
J'ai beaucoup aimé la métamorphose de l'adolescente qui laisse tomber ses préjugés au fil de ses rencontres. J'en ai rencontré plusieurs, des Alyssia, dans mes classes et j'espère que toutes auront une bonne fée sur leur chemin pour créer de telles circonstances et les amener plus loin que les apparences. Parce que j'ai eu plusieurs Benjamins aussi et que l'invisibilité n'est jamais méritée. »
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Guerres, Charlotte Gingras, La courte échelle
Extrait du billet:
«
Un coup de cœur, un coup de poing, un roman qui ouvre une fenêtre sur une réalité dure et parfois difficile à comprendre, idéal pour démarrer une réflexion. »
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Quand j’étais chien, Louise Bombardier – ill. Katty Maurey, La courte échelle
Extrait du billet:
«
Véritable ovni littéraire, Quand j’étais chien est un album destiné aux adolescents et aux adultes et traite de la détresse d’un adulte-enfant face à la mort et à l’abandon. Ce n’est pas une histoire heureuse, mais il y a tout de même de l’espoir dans cette poésie étrange, portée par les dessins sobres et sombres de Katty Maurey »
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Mention spéciale aussi au
Mystère des jumelles Barnes de Carole Tremblay qui a été placé dans le volet 5-11 ans, mais qui est aussi pertinent pour des lecteurs en difficulté un peu plus âgés.
Extrait du billet:
«
J’ai vraiment aimé ce court roman et il me semble être un excellent choix pour les lecteurs plus faibles (et les autres!). L’intrigue me semble parfaite pour le format, on a le temps de la voir se développer et il n’y a pas de longueurs. »
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Catégorie Jeunesse hors Québec – Volet 12-17 ans
Boys don’t cry : les garçons ne pleurent (presque) jamais…, Malorie Blackman, Milan
Extrait du billet:
«
Un roman nécessaire, deux histoires distinctes qui se croisent et s’entrecroisent dans une dynamique familiale rare en littérature jeunesse. »
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Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre, Ruta Sepetys, Gallimard
Extrait du billet:
«
Je suis sortie de cette lecture troublée, mais heureuse d’avoir découvert cette partie de l’Histoire qui m'était inconnue. La plume de Ruta Sepetys nous entraine dans une réalité difficile à concevoir et présentée crûment à travers l'évocation très authentique de Lina. C’est un livre incontournable à lire et à faire lire. »
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Hate list, Jennifer Brown, Albin Michel
Extrait du billet:
«
Le thème est fort et l’approche efficace. On comprend dès les premiers chapitres l’ampleur du drame et le champ dévasté qu’est devenue Valérie. Il est ici question de la mince ligne qui sépare un geste anodin, l’écriture d’une liste de la haine pour se défouler, de la folie. »
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La fourmilière, Jenny Valentine, École des loisirs
Extrait du billet:
«
Quelle fin! Vraiment! Juste pour elle, ce roman vaudrait la peine d’être lu et partagé sans modération, mais s’ajoutent aussi une finesse dans l’écriture, alternant entre la naïveté de Bo et les désillusions de Sam, et une palette de personnages fascinants »
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L’année où tout a changé, Jill Hucklesby, Bayard jeunesse
Extrait du billet:
«
J’ai eu la piqure à l’arrivée d’Harry. L’humour corrosif de ce jeune homme et la légèreté qu’il apporte à l’histoire m’ont beaucoup plu. Le roman prend dès lors une tournure plus intéressante et le parcours de la combattante qui fait face à la perte de sa meilleure amie, au deuil de son rêve d’athlète olympique et aussi à la dépression de son père est inspirante. »
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Demi-frère, Kenneth Oppel, Québec Amérique
Extrait du billet:
«
J’ai commencé… et je n’ai pas pu arrêter. Kenneth Oppel a la grande qualité de faire entrer son lecteur directement dans le vif du sujet. Ses personnages sont bien définis et intéressants et j’ai tout de suite cru en Ben. »
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